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En 2007, Laurence Moletta obtient un DEM de composition de musique électroacoustique à L'ENM de Villeurbanne dans la classe de Bernard Fort, puis approfondit l'étude de la composition acousmatique au Conservatoire Royal de musique de Mons, en Belgique dans la classe d'Annette Vande Gorne et musique appliquée à l'image dans la classe de Denis Pousseur.

A cette époque Laurence jouait en live en solo, avec toute une série de contrôleurs MIDI mixant textures sonores et improvisation vocale, puis elle monte un premier duo à Lyon avec l'ondiste Cathy Mayer et un second à Lille avec le contrebassite Luigi Corda et un troisième à Bruxelles avec le vidéaste Cédric Dumetz.

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En 2008 elle se forme aux arts numériques au Centre des écritures contemporaines numérique de Mons ou elle rencontre Nicolas d'Alessandro, avec qui elle fera ses premières expérimentations de captation numérique du geste avec des capteurs.

Par la suite Laurence s'associe à Nicolas d'Alessandro lors de session d'improvisation handsketch et voix augmentée où, elle expérimente l'improvisation chantée augmentée d'un dispositif  détourné de Wiimotes.

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Forte de ces nouvelles connaissances en art numérique, son souhait fut de trouver une solution afin qu'elle puisse chanter, improviser, bouger sur scène tout en  contrôlant son ordinateur à distance et par la même un logiciel de traitement du son en temps réel.

En 2009 elle collabore en tant qu'artiste associée au programme de recherche « numédiart » de la Faculté Polytechnique de Mons en Belgique où elle  travaille avec  Christian Frisson, qui lui propose plusieurs sortes de capteurs de captation des gestes et lui fait découvrir le design interactif et les capteurs en tissu intelligent par l'intermédiaire de l'Asbl Constant.

Après cette incursion dans le champs des possibles de la captation du geste, une idée émerge, celle de créer des gants capteurs de mouvements.

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S'en suit toute  la partie de développement dont Laurence  prendra la direction artistique et technique.

Elle collabore avec Alexis Boilley et Interface Z pour les  parties de développement informatique ; électronique et interaction femme-machine.

Laurence a réalisé et cousu cinq prototypes de gants capteurs en utilisant des capteurs en tissu. Tous ses prototypes furent testés en public dans le spectacle "Le Couloir des pas perdus", un seul en scène accompagné de vidéo où Laurence raconte des histoires chantées et déclamées avec ses gants capteurs de mouvements. Ces projets  ont reçu deux bourses du Ministère de la culture belge,  la Fédération Wallonie-Bruxelles section arts numériques.

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En 2016 Laurence crée un second concert-video nommé Noza Orus avec ses gants capteurs de mouvements, tout d'abord en solo, puis elle sera rejointe par la vidéaste Véronique Binst avec qui elle réalisera un clip vidéo, puis sur scène en duo d'improvisation voix augmentée et création vidéo en temps réel.

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En 2019 Laurence sort son premier album solo pour voix improvisée et gant capteur de mouvement, financé par un crowdfunding sur la plateforme Ulule.

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Laurence s'est associée à plusieurs projets  comme "TranSAT Contamine" avec Alexandre Quessy, Michal Seta et Valéry Cordy , projet porté par la SAT de Montréal et Transculture (Be) ;  Angry Women de Annie Abrahams ;

Les pépinières européennes jeunes artistes...

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De retour en France en 2018, elle s'intéresse à la composition de musique pour la radio. Elle collabore avec Olivier Longre dans la composition des musiques d'une fiction radiophonique, une adaptation du Chat de Simenon, pour France Culture.

 

Laurence est également directrice artistique et réalisatrice sonore pour différents projets de territoire. A partir de la collecte audio d'histoires et d'ateliers de médiation culturelle, elle crée plusieurs parcours sonores géolocalisés, dans des villages en collaboration avec les habitants comme :

Traces à Thizy les Bourgs (69).

De fil en aiguille à Cours, un parcours sonore en réalité augmentée (69).

De Visages en rivages  à Huriel (03).

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Elle compose de la musique pour le spectacle vivant, notamment pour la Cie Dynamo.

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Elle collabore avec la Cie La bande passante dans des projets d'Education Artistique et Culturelle orientés création sonore.

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